Maiwann

Tahiti - jour 3

Facile de se réveiller quand on a pris le rythme levée tot/couchée tot, c’est si pratique !

Ce matin, c’était le marché de Papeete. Arrivée tôt (à 8h, mais y aller dès 6h c’est pas mal non plus) Plein de stands dédiés aux touristes avec du monoï, des savons, des babioles, des tonnes de bijoux à base de perle ou de nacre, des paréos… J’ai très envie d’en ramener, des paréos, mais je peine à en trouver un qui me plait.

Puis on passe sur la partie “alimentation” et là c’est chouette car il y a plein de petits stands sur lesquels acheter fruits ou légumes ou poisson. Le poisson est incroyablement peu cher, on apprendra par la suite que c’est parce qu’il est “PPM”, produit de première nécessité, donc les prix sont bloqués. Voir du thon rouge à prix bloqué car de première nécessité c’était un concept :)

On a acheté :

  • Des firifir, beignet d’enfance qu’on voulait absolument retrouver
  • Des tas de fruits :
    • bananes
    • mangues
    • pommes étoiles
    • caramboles
    • ramboutans (trouvés sur un stnd en bord de route sur le trajet du retour, pour lequel nous avons fait demi tour car c’est la fin de la saison !!)
    • pamplemousse (gros comme un ballon de foot enfin un peu moins mais très gros quoi !!)
  • et quelques légumes : tomates, haricots, concombres, aubergines
  • aussi de la noix de coco rapée et des crackers coco-sésame

On a aussi acheté des savons (et je crois que je vais en ramener toute une cargaison tellement je kiffe l’odeur c’est terrible !!) (il faut que je fasse super attention au poid de ma valise T_T ) et… voilà.

Je suis très tentée d’acheter du tissu mais je ne sais pas quoi confectionner avec… si vous avez des idées ça m’intéresse !!

On part du marché et… je sens mon dos commencer à se bloquer. Je ne comprends pas bien ce qu’il se passe, d’habitude il me fait ça après 2 jours de conférences à être restée debout avec un sac lourd et mal positionné, là ça n’est pas vraiment le cas… bref, pas fun, j’espère que ça ne va pas durer, surtout si on doit faire du bateau dans l’aprem.

On rentre dès 9h au gîte, un ami vient et nous dit que la sortie en bateau est compromise : il y a tellement de vent que ça risque d’être seulement très désagréable pour nous.

Changement de plan, cet après-midi si le ciel ne nous tombe pas sur la tête se sera 3 cascades et trou du souffleur.

On part aux 3 cascades avec maillots de bain et serviettes (mais évidemment on ne peux plus s’y baigner), et… je crois que je reconnais les lieux de la 1e cascade. On fait le parcours jusqu’au 2 suivantes qui ne me parle pas plus que ça, mais de retour à la 1e, clairement, il y a un truc. On reste un peu, malheureusement le rythme du groupe m’oblige à partir alors que j’aurai pu rester 1h de plus. Dommage !

(J’ai fait un check à un bébé qui me tendait son poing et qui a fait un gros “yeaaah” après le check c’était trop chou !)

J’en profite tout de même pour photographier des petits oiseaux près de la cascade, l’amoureux ne m’aura pas prêté son appareil photo pour rien !! (Maintenant il va falloir l’identifier !).

Ensuite on file au trou du souffleur, qui est un trou dans le flanc de l’île, relié à la mer, où lorsque les vagues s’engouffrent en bas, provoquent un reflux d’air très fort qui vous… souffle dessus si vous êtes devant le trou. Clairement c’est rigolo à voir mais moins à vivre car le coup de vent est très impressionnant !

Tout le coin a été réaménagé alors cela me parle moins, mais ça fait tout de même bien plaisir (et puis il y a le souvenir du bruit qui traine dans un coin de ma tête).

On passe chez les amis en rentrant, papotons de tout et de rien, je pose quelques questions sur la façon dont ils ont vécu la période des confinements etc. La discussion était très intéressante, en gros :

  • coté pénuries alimentaires, les insulaires sont habitués donc on s’est vite adaptés,
  • par contre coté médical, on n’avait pas de matériel et pendant un temps ça a été très compliqué car l’hopital ne peut pas absorber une grande quantité de patients…

Trop intéressant ! J’en profite aussi pour lire des documents sur la transition écologique sur l’île, ou je lis notamment qu’ils ont décidé d’un nombre max de touristes qu’ils souhaitent attirer par an (30 000, j’arrive pas à me rendre compte de la quantité que ça fait, faut que je compare à Dinan) (Update, merci tisaac : apparemment il y a beaucoup + de touristes à Dinan, j’ai du me tromper de chiffres c’est pas possible !! : la destination Dinan – Cap Fréhel (…) enregistre 3,9 millions de nuitées sur les huit premiers mois de l’année. ).

Enfin, on repars à la nuit tombée vers… 18h30 pour aller à une roulotte. Alors les roulottes, c’est les camions qui font à manger sur le bord de la route, il y en a partout. On y achète du poisson cru et du xiao-mei, on rentre, on mange tout ça (c’est délicieux et les portions sont copieuses, on en prends 1 pour 2 normalement), et on file dormir parce qu’on est crevés tout simplement !

Demain c’est Maroto, traversée de l’île par le milieu, on part pas trop tôt et il faut prendre maillot de bain + vêtements de pluie pour parer à toute éventualité, woho.

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